Déjouer les pièges du cerveau pour mieux décider

Déjouer les pièges du cerveau pour mieux décider

Par l’exemple, Rémi Larousse, mentaliste et consultant en entreprise, évoque les pièges de la pensée. Petite mise en bouche pour vous donner envie d’écouter l’entièreté de sa prestation…

Les pièges qui perturbent notre cerveau dans sa prise de décision sont au nombre de trois :

1/ Le cadrage serré

Le cadrage serré réduit nos possibilité de choix en restant dans une zone de confort, il est insidieux car il conditionne la question sur laquelle on répond.  On le repère lorsque la question repose sur un choix binaire.

C’est le premier automatisme de la pensée dont il faut se méfier car c’est lui qui nous amène à nous poser la question

“Est-ce que je dois quitter mon job actuel pour être plus épanoui”

au lieu de nous demander

“Comment je peux être plus épanoui ?”

Autre exemple, c’est cet entrepreneur qui se pose la question :

“Est-ce que je dois baisser le prix de mes produits pour faire face à la concurrence”

au lieu de

“Sur quels paramètres dois-je jouer pour contrer la concurrence ?”

2/ Puis il nous met habilement en éveil face aux fausses corrélations

3/ Et l’excès d’informations

Finalement, conclut-il, l’un de plus grand danger ce n’est pas le risque, ce n’est pas l’incertitude, c’est le décideur lui-même et sa rationalité…

Comment contrer les 3 pièges de la pensée lorsque l’on est amené à prendre une décision ?

Travaillons sur nous pour éviter cela. Rémi Larousse livre ici 3 outils simples d’utilisation.

Le premier évite le cadrage serré

Il s’agit tout simplement de multiplier les options et d’utiliser les questions alternatives afin d’éviter de se retrouver dans un choix binaire.

Exemple : Est-ce que je dois accepter ce poste qu’on me propose à l’étranger ? La question alternative pour en sortir serait “si on ne me proposait pas ce poste à l’étranger et que je souhaitais faire évoluer ma carrière, qu’est ce que je pourrais faire par moi même pour le réaliser ?

Pour contrer les fausses corrélations

Faisons-nous l’avocat de l’ange. Il s’agit d’être à l’inverse de l’avocat du diable en nous posant la question “et si l’option qui nous semble la moins crédible ou que nous aimons le moins était la solution, quelles sont les données, quelles sont les informations qui nous le prouveraient ?”. L’avocat de l’ange nous permet ainsi de prendre du recul par rapport à vos convictions et intuitions.

Enfin pour gérer l’excès d’informations

Prenons de la hauteur par rapport aux informations collectées via le le 10-10-10 et posons-nous la question de ce que nous en penserons dans 10 minutes, 10 mois, 10 ans ? Cette question  permet de mettre de côtés les faits pour se projeter dans l’avenir en se concentrant sur nos priorités.

En conclusion, il est intéressant d’intégrer la pratique de ses outils, dont les résultats sont d’autant plus forts qu’ils sont utilisés en équipe.

Stimulons notre imagination, trouvons d’autres options afin d’éviter de nous laisser enfermer pour prendre nos décisions.

Ca y est, je vous ai convaincu d’y aller ?

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