Certaines croyances ont la vie dure mais les femmes ne se laissent plus impressionner.
Le preuve en images avec deux initiatives du Ministère de l’enseignement supérieur et de la région Ile de France, intelligentes, sensibles, sensées et esthétiquement réussies qui m’ont captivée.
Des initiatives qui luttent contre les idées reçues qui voudraient que les filles ne soient pas “bonnes en maths” ou “attirées par les sciences” et valorisent les avancées considérables de ces femmes chercheuses passionnées.
Infinités Plurielles…
J’ai loupé cette exposition quel dommage… je me suis rattrapée en feuilletant en ligne le catalogue de l’exposition sur le site.
Avec cet ensemble de portraits et témoignages, “Infinités Plurielles” donne une vision artistique de la science alliant l’esthétique et l’émotion…
Commandée par le M.E.N.E.S.R., l’exposition itinérante de Marie-Hélène Le Ny présente 140 femmes scientifiques. De la chimie à l’astrophysique en passant par l’histoire, la philosophie ou l’aéronautique, jeunes chercheuses, professeures ou ingénieures racontent les recherches les plus étonnantes, entraînant le public avec passion dans les coulisses mystérieuses de leur monde.
Et, oui, les filles aiment les sciences et peuvent, une fois devenue femme y exceller et oeuvrer avec passion dans leur domaine.
Le fond comme la forme sont de qualité. Très belles photos.
Cette exposition est dans la continuité d’une initiative de la région Ile de France, “Têtes Chercheuses” qui présentait dans un livret, 16 portraits de femmes faisant avancer la recherche en Ile de France. Les photos étaient également très réussies et les interviews de ces femmes chercheuses passionnantes.
Pour conclure, je citerai l’une d’elle aujourd’hui, Alessandra Carbone, dont la discipline est les mathématiques :
“Une chose que j’aimerais dire aux jeunes qui doivent encore décider ce qu’ils veulent faire dans leur vie, c’est de se laisser aller vers ce qui leur plaît, et d’y croire. Les résultats que l’on obtient dépendent de nous, de notre imagination et aussi du temps que l’on y consacre !”.
